Là les gars, on m’écoute, on ferme son ordi, on part en pause clope et on arrête tout. Je veux plus vous voir dans l’open-space.
Figurez-vous que bibi s’est trouvé une nouvelle chiquilla. Certes, elle n’est pas andalouse, mais son amour pour la burrata et las pastas m’a conquis. Ah ces canadiennes…
Mais avant de vous raconter le bail, revenons sur la partie de Padel que j’ai fait avec Jean Mich mercredi. Oui, je sais, c’est relou, on s’en fou, mais voyez ce blog comme un exécutoire aussi, et pour le bien de la colloc, il fallait que ça sorte.
FRERE PROTÈGE TON COULOIR PUTAIN !
La Jean Mich a jamais joué au Padel. Alors, comme je suis un bon pote, je négocie avec deux espagnols pour l’accepter dans la partie (le Padel se joue à 4). Et puis je me dis qu’il n’est pas trop con, que la raquette est assez légère et petite, donc qu’il ne devrait pas avoir trop de problèmes à s’adapter. S’il suit mes conseils évidemment (étant moi même dans le TOP 100000 des joueurs français).
FRERE PROTEGE TON COULOIR PUTAIN !
La motivation est là, c’est indéniable. L’envie est là aussi. La grinta est là aussi. Là dessus gros, t’as l’esprit Padel, tu es parfait. Mais quand je te dis de protéger ton couloir pour éviter qu’un espagnol de 100 kilos te fasse passing sur passing, écoute moi frérot. C’est simple, ton couloir c’était l’autoroute jusqu’à Orléans (la A2, pas celle de la rocade, malheureusement).
Conséquence : on a perdu 4 sets en 1h30 contre des retraités du Padel qui ne courraient même pas. Du jamais vu dans l’histoire.
Mais dans la défaite comme des les victoires, on est ensemble bro. #theblood
Voila, après ma petite gueulante, passons aux choses sérieuses. La chiquilla #2.
Vendredi dernier, on était déguisés avec la JM pour aller au carnaval, avec des bas et hauts en panthères de chez Lefties, et un vison en fausse peau de Leopard. La dessus, rien de plus normal.
Alors qu’on buvait quelques cañas en préchauffe, v’là-t’y pas qu’une jeune fille, une voisine surement, passe devant nous et commence à nous parler. Petite retouche de ma chevelure frisée instantanée et c’est parti pour un « Hola Señorita » avec un sourire aussi énorme que la non prestation de JM au padel.
Cette voisine nous explique qu’elle hésite à aller au Carnaval, que c’est un peu la merde car ses parents sont là et qu’elle s’est séparée son mec la semaine dernière. Nouvelle petite retouche instantanée de ma chevelure frisés et c’est parti pour un « ah merde quel dommage… » aussi faux que le revers de JM au Padel.
Ça discute et je choppe son numéro de la plus belle des façons, qui ne sera pas dévoilée dans cet article (les bonnes techniques c’est secret les gars). En vrai, j’ai bafouillé et j’ai du me répéter, c’était horrible. Mais, je vois qu’une certaine connexion se créée, des petits regards, t’as capté, le courant passe.
Bref, on part au Carnaval de Santa Cruz avec la Jean Mich, sans la Chiquilla #2.
S’en suit une semaine de textos de ma part pour lui proposer d’aller boire des cañas. Pas mal de vents en retour, mais on parle pas mal.
On s’était dit qu’on allait boire des bières sur son rooftop, tous les 3 avec JM, après la partie de Padel.
Mais le moral étant au plus bas après notre humiliation (et parce que je n’avais plus de nouvelles de la chiquilla), nous ne sommes pas allés chez elle finalement.
Hier soir. Fin d’aprem. On sort d’une petite baignade avec la JM. Le soleil se couche lentement, le bruit de la houle sur les rochers et le reggeaton de Rafa nous bercent et nous rappellent que, putain, on est chanceux bordel.
Pendant cette réstropective mutuelle de kiff, v’là-t’y pas que la Chiquilla #2 pointe le bout de son nez et nous propose de passer chez elle pour boire des bières.
On y va avec JM.
Bête de rooftop, bête de bières, bête de meuf, franchement on se marre bien tous les 3.
Et dans un coup de maitre sorti tout droit du Bro code, mon petit wingman de JM s’élance pleine balle sur le terrain et annonce « Je suis fatigué, je vais rentrer ». Magnifique. Inespéré. Comme si mon modjo avait communiqué avec lui par télépathie.
Je demande à la Chiquilla #2 si elle veut que je reste. Elle me dit oui, avec des yeux qui me font dire que la passe D de JM n’allait pas être vaine.
Non sans triste de voir ma JM partir, nous restons donc la Chiquilla et moi, à boire des bières. On discute pas mal et je lui fais un diner rapide sur son rooftop en mode chef Français (je fais exprès d’être maladroit, elle se marre, tu connais). Oui parce que la cuisine et la salle de bain de son appart sont sur le rooftop. J’adore.
Il faut avouer que depuis 1h j’avais spotté un espace de lit « chill » sur son rooftop. Et s’il y avait un coup à jouer, c’était là-bas, tous les deux allongés en regardant les étoiles.
Il fallait être rigoureux et penser chaque mouvement.
En effet, si je vais m’allonger là-bas et qu’elle ne me rejoint pas, c’est pas ouf. Mais si elle me rejoint, et que je me prends un zef, c’est encore moins ouf, étant donné que c’est une voisine et que tout se sait dans le village.
Allons-y step by step.
Première étape, faire en sorte qu’on s’allonge regarder les étoiles. Par une pirouette merdique du style « je vais tester ce lit qui a l’air trop confortable », je m’allonge dessus.
Le lit était humide et dur. Evidemment, je le garde pour moi.
Et puis, tel un French loveur des années 2000, je lui explique que les étoiles sont très belles et qu’il faut qu’elle voit ça.
En fait, je ne voyais rien du ciel étoilé à cause d’un gros lampadaire publique en face du lit.
Elle me rejoint pour voir, et comprends instantanément que j’avais mito pour les étoiles. Mais elle ne dit rien et on rigole, ca sent bon.
Vous nous auriez vu, deux collégiens allongés sur le dos, stressés par savoir qui va faire le premier moove. Ah ces canadiennes…
Le reste appartient a l’histoire avec un grand H.
Bisous les frérots.