Tu te souviens du sentiment de bonheur et de liberté que tu as ressenti après avoir galoche ta première nana ? Et bien là je ressens la même chose ! Plus qu’un jour à tirer dans cette maison de retraite géante, et ciao le bingo avec Günter et Frau Lutz, ciao les DNPG (Digital Nomad Pas Golri), ciao les retraités, ciao les « masajes masajes » sur la plage ! Was für eine Freude !
Et bien sûr, Holà à toi, petite vie kiffante.
Il me vient naturellement une pensée émue pour La Chiquilla et le Professionnel, qui auront été mes deux seules interactions sociales pendant 15 jours.
Je ne sais pas qui je suis le plus triste de quitter tiens.
D’un côté, la sagesse d’une andalouse au goût de gazpacho, et de l’autre la folie extrême d’un hollandais qui boit des cañas comme si c’étaient des tranches de Gouda.
Une chose est sûre : sans eux j’étais foutu. Mais bon, vous commencez à connaître l’histoire. Pas sûr que la ville mérite qu’on lui dédit un autre article.
Ceci étant dit, laissez moi revenir sur certains commerçants, qui méritent d’avoir leur avis sur ce blog. Qui sait, ça vous sera peut-être utile si vous avez la bêtise de vous aventurer un jour à Puerto de la Cruz.
Commençons par le FDP du coin.
Celui du bar de plage Vertrek 98.
Je te dresse le bail : on est samedi, je me lève tard (tmtc) et je me dis « tiens, pourquoi pas faire un pti’ café con lèche sur la plage, histoire de.». Je me prépare et je vais donc au bar de la plage.
J’arrive plein de confiance, je m’adresse au barman (que l’on va appeler Juan-Enculado) et je lui demande un café con lèche. Et là, sans même me regarder, il me dit qu’il n’en sert pas. La machine étant littéralement derrière lui, je lui demande pourquoi. Mais pas en mode « Pourquoi gros batard ?! », comme je l’aurais fait à Paris. Non, là, c’était un petit « Porqué? » étonné, timide et jovial ! Je voulais juste engager la conversation, et pourquoi pas, me faire un nouvel ami, qui sait. Et puis je m’attendais surtout à ce qu’il me dise qu’elle était en panne.
Rien de tout cela, ce Juan-Enculado m’a simplement répondu « Parce que. ». Frérot frérot frérot… Je ne suis pas un allemand moi ! Déjà, regarde moi quand je te parle et arrête de me cracher à la gueule. Ensuite, va bien te faire frire ton gros bide, et fais en des bravas.
Évidemment, je n’ai rien dit de tout ça, et je lui ai demandé un Thé à la place. Un petit thé quoi, histoire de pouvoir enfin me réveiller et allumer ma grosse cigarette qui me lâche des regards tout doux depuis 1 heure.
Et là, bim, même réponse du J-E : « Pas possible ». Frérot…
J’ai lancé un dernier pavé à la marre histoire de lui donner une chance de se rattraper, et surtout de décrocher ne serait ce qu’un regard quoi : « Ok J-E, donne moi un sandwich pollo con queso alors ». Et en toute détente, mon petit Juan-Enculado qui me lâche un gros molard en disant qu’il ne font pas ca et que je dois regarder la carte.
Bon, l’histoire du molard, j’avoue c’est mito. Mais les gars, le café con lèche et le sandwich de pollo ici, c’est comme le croissant de cette bitch d’Emily in Paris : c’est la base ! Donc un bar qui te sert ni l’un ni l’autre, à mon avis ça pue.
Bref, le gars doit être soulé des touristes allemands, je ne lui en veux pas, mais ça sera quand même 1 étoile. Pauv’ con.
Continuons avec Elio, le coiffeur Fou Italien.
La gars est super cool, avec ce petit accent italien qui te fait voyager au pays des burratas à chaque coup de ciseau. Il excelle dans l’art du commerce avec les touristes. Par exemple il m’a eu à base de « Ohhhh mais tu parles super bien espagnol toi ! ». Rah putain il m’en fallait pas plus pour pendre un RDV et lui filer un tips. Il sait me parler le Elio !
Bon, au niveau de la coupe, je ne peux pas dire que je n’avais pas été prévenu. Son commerce s’appelle « Italien Hair Stylist ». Tu sais que tu ne vas pas notre chez Jean Louis national quoi. Et bien, je n’ai pas été déçu ! Mi-mulet mi-classe. Italien quoi.
Mais super gentiment, il a accepté de m’arranger le lendemain, gratos. Un homme comme on devrait en voir plus souvent.
Franchement un gars super cool qui aime ce qu’il fait. Et qui dit que je parle bien espagnol. C’est un 5 étoiles pour « italien Hair Stylist ».
Viens maintenant notre bar fétiche avec la Chiquilla.
Ce bar où tout s’est créé, ce bar où mon modjo est en Happy Hour all night, ce bar où même le serveur passe du bon temps. Ce bar c’est La Grifería Arroz & Cocktails. Arroz comme le riz et Cocktails comme un cocktail, t’as compris. Bon, je n’ai pas vu l’once d’un riz ou d’une paella mais si ça leur fait plaisir, ca me fait plaisir !
Le truc pas mal avec ce bar, c’est qu’il te sert de la chouffe. Et ça c’est bien. Déjà, ça te met du baume au cœur dans ce monde de chiens, et puis ca t’aide à négocier des trucs avec la Chiquilla (non, mais pas ce genre de trucs bandes de fous). Vous vous souvenez qu’elle est prof dans un collège ? Et bien ne me demandez pas comment, mais il y a moyen que j’aille y donner un cours de français. A des mioches de 12 ans qui sont plus préoccupés par jouer avec leur caca que d’écouter la langue de JUL. Bref, stay tuned, si ça se fait c’est magnifique.
Un gros big up aussi aux serveurs que je prends pour mes meilleurs potes mais qui ne me reconnaissent jamais quand j’arrive. Je vous aime les bros. 5 étoiles.
….
Je ne vais pas vous parler de la sortie de route de la chiquilla qui m’a emmené hier soir dans un bar à chicha, pensant que c’était un truc stylé. Bon prince, je lui régale le cocktail. Et bah c’était 10 boules le cocktail les amis. 10 balles !! Même à Panam c’est moins cher. Du coup on a fait moitié moitié, normal. Et puis la classique dans ce genre de bars de salops, ils te ramènent un cocktail tout en t’annonçant qu’ils ferment dans 10 minutes. La Folie Douce de Tenerife, 1 étoile et encore.
Enfin, comment ne pas terminer cet article en faisant un autre gros big up à José. José qui tient un petit bar qui ne paille pas de mine, qui ne demande rien à personne et qui fait ce pourquoi on est venu à Tenerife : une bonne caña bien fraîche, avec un bon sandwich de pollo con queso à 3.50€. Pas plus, pas moins. La balance parfaite : quand la gastronomie rencontre la simplicité. Chez José, c’est un peu comme ce blog : tu sais dans quoi tu t’engages, tu sais à quoi t’attendre, et pourtant, t’en sort toujours surpris.
Allez Adieu, Puerto.
Mais avant, tu vas me montrer que tu en as dans le ventre et que j’ai eu raison de rester pour la soirée d’ouverture du Carnaval. Ne me déçoit pas Puerto, je veux le full package, comme au Brésil.
Cet article ne sert à rien, mais si vous voulez recevoir une alerte lorsque je publie d’autres conneries, n’hésitez pas à me donner votre email ou numéro de telephone ici.
Bisous les frerots <3