Bon, avant toute chose, j’ai le seum car je viens de rencontrer un man qui vaut un article tout entier à lui, voir un livre. Le seum car je l’ai rencontré aujourd’hui, du coup je ne peux pas vous en parler avant l’article de demain. La règle c’est la règle les gars. Mais putain de putain, des tarés comme ça… Et puis le seum parce que demain je comptais vous dresser le bilan de ma semaine. Mais avec cette nouvelle rencontre, je ne sais plus quoi faire. Respecter ma ligne éditoriale ou m’en battre les steaks ?

Vous savez quoi, on verra demain.

Là, maintenant, tout de suite, il s’agirait de vous parler d’hier.

Hier, mercredi donc, la vie classique d’un Digital Nomad sans saveur. Tu te lèves avec du gros sun, tu te prends un pti café con leche para llevar et tu vas tranquillement à ton co-working parce que t’as toujours pas trouvé le spot parfait qui te permet d’avoir les pieds dans le sable, le mojito, le (la?) Wifi, et une prise électrique. Je vous passe l’épisode de ma galère de connexion au wifi, car c’est pas super intéressant (mais une galère quand même).

Mais revenons s’il vous plait sur ce gars que je vous ai décrit dans l’épisode #5. Celui qui croit que la salle de réunion c’est son bureau. PUTAIN ! Le gars s’est payé le desk le moins cher de toute l’île – qui à priori n’inclut même pas l’usage de la salle de réunion – et il y passe ses journées ! Tu vois le gars insupportable qui gueule pendant ses meetings à base de « Yeah hahaha wonderful man!! Hahaha love it bro!!! » ? Bah c’est lui. Après, c’est compliqué aussi : c’est le seul gars qui a l’air d’avoir un potentiel teuf assez élevé et qui t’appelle « bro ». Donc évidemment, quand t’es en recherche de potes comme moi, tu ferme ta gueule et t’espère qu’il te propose d’aller se foutre des cañas.

Mais putain, entre le couple des russes niant niant qui ont l’air de beaucoup trop s’aimer et le bro qui n’arrête pas de gueuler comme un vendeur de tapis dans la salle de meeting, c’est relou.

Bref, le main event de cette journée c’est quand même la partie de Padel à 20h !

Comme vous le savez, un de mes piliers de socialisation à Tenerife repose sur le Padel.

Le Padel, ce sport aux racines espagnoles, qui se joue à 4 et qui est beaucoup trop stylé. Imaginez que vous êtes nuls au tennis, pas sportifs, mais que vous aimez la camaraderie : alors le Padel est fait pour vous.
La meilleure façon pour trouver un match est de se créer un compte sur PlayTomic, une app de Padel grâce à laquelle tu peux t’incruster sur des matchs de ton niveau (car t’as capté, le problème d’un sport collectif qui se joue à 4, c’est de trouver des gars dispos).
Et bien, à Puerto de la Cruz, bien qu’il y ait énormément de terrains dispos, PlayTomic est aussi vide que ma vie sans vous, mes followers <3. Pourquoi ? Parce que c’est une ville de vieux touristes ! Voilà pourquoi !

Du coup, les seuls matchs dispos sont à 45 minutes en voiture. C’est long 45 minutes les gars. Mais bon, pour l’amour du sport, il faut faire des concessions. Alors, je m’inscris sur Playtomic à un match avec 3 gars espagnols et à 45 minutes de chez moi, tout en leur annonçant comme une grosse vicos que je suis là « pour l’amour du jeu mais que je ne suis pas très fort ». Ils m’acceptent.

J’arrive dans le club, je vois plein de petits groupes d’espagnols en train de rigoler. Sur PlayTomic tu peux mettre une photo de profil en tant que joueur, mais bon, on va pas se mito, ils se ressemblent tous ! Du coup je commence à lâcher des petits sourires gênants à droite à gauche, sans trop de réponse. La dernière fois que j’ai vu autant de mecs me regarder aussi chelou, c’était quand j’avais annoncé que j’allais au concert de Mylène Farmer avec mon meilleur pote. Pour vous dire.

Bref, j’arrive à retrouver mes coéquipiers. Le niveau était bien présent. Tu vois que les mecs sont nés avec une raquette de Padel en plus du chorizo. Il y avait Valentin, le gars qui ne paye pas de mine, mais qui te sort des coups sortis de nul part. Il y avait Raphael, le vieux briscard de 75 ans, qui nous a tous couché. Un délire. Et puis Hector, mon partenaire dans ce match. Ah ! Mon Hector il a mis du temps à rentrer dans sa partie. Mais j’ai fait des dingueries aussi.

Disons qu’avec Hector, on était plus là pour l’amour du Padel, que pour la compétition… Et puis surtout, la communication était très difficile. Vous vous souvenez de la nana d’hier et de son accent à tuer une chèvre ? Ah bah là, les gars, c’est simple, j’ai perdu toute confiance en moi sur l’Espagnol. C’est pas seulement les « s » qu’il coupait, c’était toute la phrase. Du coup, à part lâcher des « Mia ! » « Tuya! » « Eso papito!!!« , il n’y avait pas grand chose.

Suite logique, on a bien bien perdu ! Enfin ça va : 3-6, 4-6, 6-4. Vous noterez la remontada du 3eme set (mais qui ne sert malheureusement pas à grand chose).

Malgré tout ca, on a bien joué (2h), on ne s’est pas ennuyé une seule seconde, et ils m’ont ajouté à un groupe WhatsApp de joueurs de Padel. Si c’est pas beau ça !

Allez les bros, je vous laisse sur cette petite victoire et cette chanson.

Et lâchez des com’ un peu wesh.

Bisous <3

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