J’avais regardé les offres de co-working à Puerto de la Cruz, et « Coworking in the Sun » paraissait correspondre à ce que je recherchais : emplacement OK, bureau Ok, du monde pour se marrer. Sur google, ça donne ça :
J’arrive donc vers 09h30 là-bas, et à ma plus grande stupeur, les jolies chicas des photos sont remplacées par un centre commercial glauquisime, façon Walking Dead.
Entre deux zombies, j’arrive à trouver l’accueil du coworking. Je suis super bien accueilli par les nanas qui le gère mais, premier hic relou : bah il n’y a personne.
Enfin si, deux personnes.
- Mat, un dev anglais qui m’annonce qu’il a prévu de partir de Tenerife car les logements sont beaucoup trop chers
- Tom, un dev polonais à qui je demande les meilleures adresses de bar et qui me répond : « I don’t go to bars »…
Allez, c’est pas grave, ce premier canal d’acquisition ne marche pas, mais j’ai quand même une belle vue depuis mon poste, et le restaurant du co-working fait des burgers à 3€.
Pause dej, je profite pour aller chercher des clopes, et là bonne nouvelle : les prix des paquets sont similaires a la « péninsule » (continent Espagnol) mais les taxes sont moins élevées. Du coup, le paquet coûte entre 3,15€ (pour des Fortuna par exemple) et 4,25€ (pour le Camel). Ca fait plaisir.
Avec les 2 co-workers, on prévoit d’aller boire quelques mousses ce soir. J’en profite pour aller faire un petit jogging dans Puerto et découvrir la ville.
Voici les conclusions que j’ai pu tirer de mon running :
- Puerto de la Cruz est tres jolie – Voir les photos ci-dessous (désolé pour la qualité, il faut imaginer que je suis éssouflé).
- Par contre, il n’y a que des vieux, et touristes de plus est !
- Je suis définitivement pas prêt pour un trail de 52 bornes dans 3 mois.
- Il n’y a vraiment, vraiment, que des vieux dans cette ville.
Le temps était pas ouf, et la nuit arrivait, donc j’essaierai de vous sortir de plus belles photos demain. Maintenant il est l’heure d’aller se doucher car j’ai RDV avec Mat et Tom pour aller se boire des pintes.
Mais avant, dressons le bilan de ma strategie d’acquisitions de potes.
- Co-working.
Constat : Bon, il y a deux personnes. Une qui se barre et une autre qui n’aime pas sortir.
Solution : Je vais en tester un autre lundi, on sait jamais ! - Tinder.
Constat : 1 match en 24h.
Solution : On passe sur tinder premium. No time for this shit bro. - Padel.
Constat : Une dizaine de terrain à Puerto, mais tous vides. Aucun joueur. Normal, c’est une ville de vieux. Les seuls matchs sur PlayTomic sont à Santa Cruz, à 30 minute de voiture.
Solution : J’en ai pas en tête. Car certes faire 30 minutes pour jouer au padel ca les vaut, mais ce serait avec des personnes de Santa Cruz, et non Puerto, donc bon…
Vous allez me dire « Bah gros, pourquoi tu te tailles pas de cette ville simplement ? ». Parce que j’ai payé un Airbnb 600€ pour 11 nuits à Puerto, que c’est pas remboursable et que je suis quignon.
Mais bon, ça va aller, l’exécution de la stratégie ne fait que commencer. Revenons donc sur l’activité du soir : boire des pintes avec les gens du coworking.
J’y vais un peu à reculons car je déteste parler anglais, mais un pote m’a parlé d’un opening d’un rooftop dans la ville, donc autant y aller !
Nous voici la-haut, rooftops certes tres sympa, mais bon, moi qui m’attendais à devoir me faufiler dans la foule en furie pour chopper une biere au bar, j’ai plutôt eu le droit a ca :
Et oui, il y a pas foule ! Mais c’est pas grave, car au final on discute pas mal avec Mat et Tom, et plusieurs tournées partent. Franchement un bon moment, conviviale et parfait pour commencer le premier week-end en douceur.
Evidemment, je n’avais pas diné, donc on se quitte vers minuit, « pas mal fatigué » comme dirait le videur du Carmen qui te laisse jamais rentrer. Je me retrouve donc au Burger King pour commander un bon menu bien degeux. J’ai peut-être changé de pays et de continent, mais vous ne changerez pas mes habitudes !
Allez, à demain avec un bon doliprane.