Hier c’était le champ des nouveautés, le champ de l’impossible devenu possible, le champ d’une vie qui te sert des bravas avec le sourire. Hier c’était l’arrivé de Jean-Michel et l’emménagement dans un coin de paradis.
Jean Michel c’est le gars que vous avez découvert dans cet article. C’est le genre de gars qui voit dans toute personne quelque chose de bon. C’est le genre de gars qui positive dans chaque situation. Et pourtant Jean-Michel ne fume pas d’herbes.
Alors quand t’embarques un JM avec toi dans tes délires, tu sais que tu vas faire des rencontres extra ordinaires et que tu vas pas t’emmerder une seule seconde.
Après 15 jours d’enfer, ça fait plaisir les gars.
Et puis Jean Mich aime la teuf, le gars vient du nord, il sait de quoi il parle. C’est comme écouter Jean Lassalle en conférence de presse, tu apprends tout en rigolant. Mais attention, Jean Mich monte sa boîte donc hors de question de faire une overdose de gazpacho les soirs de la semaine.
Je suis en train de négocier pour quand même rigoler un jeudi soir sur deux. Je vous tiens au jus.
Ainsi donc la Jean Mich et moi emménageons dans un appartement pour 1 mois. Loin de Puerto de la Cruz, loin des vieux, et surtout loin des allemands. À vrai dire, loin de tout. Bon, vraiment loin de tout. Pas de boulangerie, pas d’épicerie, pas de tabacs. Seulement 1 bar ouvert de 11h – 17h, et une plage. Pour 1 semaine avec ta nana, tu vis le Paradis. Pour 1 mois avec Jean Michel, tu forges une notion de l’amitié encore trop peu comprise dans notre société.
Blague à part, on a touché un truc de dingo les amis. Un petit village de pêcheur, avec une maison construite dans la pierre à littéralement 5 mètres de la mer (et donc 1 mètre de la plage si tu considères qu’il y a en moyenne 4 mètres entre le début de la plage et la mer, mais ça c’est un autre débat). Sur cette même plage, des jeunes en permanence, venus se détendre sur des sons de reggaeton et autres douceurs. Manquerait plus qu’un chiringuito et là on touche le Paradis. Mais c’est sans compter la Jean Mich qui te sert une caña sortie du frigo, tel lucky luck qui sort son gun. Une pépite.
Dans ce petit village, tout le monde se connaît. Comme si une micro société s’était créée au sein de la société. Un peu comme dans le film « La Plage », sauf qu’on n’est pas en Thaïlande, qu’il n’y a pas Di Caprio et que je n’ai pas encore aperçu Virginie Ledoyen en bikini. On ne perd pas espoir.
Apparement, tout le monde dans le village fait de l’apnée en mode très très chaud. Notre proprio, par exemple, est championne d’Espagne d’apnée. Et elle s’entraîne pour les championnats du monde, rien que ça.
Autant te dire qu’avec les clopes et les bières qu’on s’ingurgite à longueur de journée, on n’est pas prêt de se faire accepter dans le village.
12h que nous sommes arrivés, on commence à prendre nos marques. On laisse notre porte ouverte constamment au cas où des gens voudraient être nos amis. On vous tient au jus.
Bon courage pour la reprise les amis.
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Bisous les frerots <3
Bach
tenerife1234
Anonyme
tenerife1234