Alors là les gars c’est du lourd.
Du grand Mendes. La Mecque de ceux qui aiment danser la vie. Le mont Everest des grimpeurs de la teuf. La champions League des conneries. La chiotte de chantier de l’ivresse.
Ce weekend, c’était Carnaval. Et pas n’importe lequel, celui de Santa Cruz.
Le Carnaval de Santa Cruz est le deuxième plus grand du monde (tmtc Dô Brazil) et à l’heure où je vous écris, il continue encore pendant une semaine. 10 jours de teufs, non stop, de jour comme de nuit. Si le professionnel n’a pas à rugir de sa performance, ici c’est un autre niveau. Terminé la D2.
Je n’ai jamais vu autant des gens aussi engagés sur les déguisements. On est loin du petit festoche en région parisienne où tu te mets quelques paillettes et une chemise à fleurs pour te sentir grave stylé, alors que tu ne ressembles rien.
Non, au Carnaval, moins ton corps soyeux est mis en valeur, plus tu as du succès. L’auto-dérision est maître. Tu n’y vas pas pour trouver de la chicas, tu y vas pour rigoler avec de la chicas, nuance.
Bon après, femme qui rit, femme à moitié dans ton lit, mais c’est un autre débat.
Avec la Jean Mich on avait prévu d’y aller toute la journée du samedi et en profiter à fond. Avec en plus une incruste à l’EVG d’un pote d’Oscar, qui allait se passer là-bas.
Le plan était simple : on fait le vendredi calme, quelques bières à la casa, on se lève tôt samedi, on se baigne, et on fonce pleine balle au Carnaval pour une journée de teuf où seul le Sky is the limit.
Malheureusement, notre capacité intellectuelle étant proche de 0, on a évidemment lâché les chevaux le vendredi soir, en se rendant à deux, la fleur au fusil, au carnaval.
Pour s’y rendre, 15 minutes de taxi avec Daniel, notre taxista amoureux de la France et du rugby. Pour faire copains copains, on a parlé de Dupont et du respect des joueurs avec les arbitres. Une bonne discussion de comptoir pour ceux qui s’y connaissent que dalle en rugby. Mais le courant passe bien et le gars nous passe le numéro de sa femme. Plus trop de souvenir pourquoi d’ailleurs.
On arrive dans le centre de Santa Cruz, l’odeur de la teuf et de l’urine nous excite (pensée émue pour les pissotières qui n’ont pas vu l’ombre d’un zgeg). L’objectif commun est clair avec la Jean Mich : redorer le blason de la France à l’étranger.
Bon, si les étrangers pensaient que les Français avaient la classe, la dessus on a déconné. Par contre sur le côté Bon Vivant, je crois qu’ils ont capté.
La ville est remplie de toutes les générations possibles, du nouveau né à la fin de vie. Les gars sérieux ont bossé leur déguisement depuis le dernier jour de l’édition dernière. Le maitre mot est « pas de jugement », du moment que t’es déguisé. Sinon, gros, tu casses le mood.
Tous les bars et restaurants sont ouverts et ont installé un comptoir éphémère avec un gros système son. Parfait pour danser avec un petit gin to et quelques chicas.
Le reste appartient à l’histoire avec un grand H.
Bisous les frérots <3
PS : Un peu honteux d’avoir 0 photo. Mais on se rattrapera ce vendredi : on y retourne, et pas pour enfiler des perles.
Anonyme
tenerife1234