Souvenez-vous. J’avais réussi à gratter un cours d’apnée gratuit avec La Championne d’Espagne 2022, en échange de lui faire son site internet. Un troc en bonne et due forme qui avait ravi la Jean-Mich’.
Tout d’abord, pour une bonne préparation et pour se mettre dans le bain (lol), il faut regarder Le Grand Bleu, magnifique film de Luc Besson sur l’apnée. Regarder le Grand Bleu, c’est faire une préparation mentale aussi importante que celle d’Aimé Jacquet avec les joueurs de l’équipe de France et son fameux « Robert, muscle ton jeu ! »
Disons qu’en apnée je suis Dugarry, ma Jean-Mich’ c’est Zizou et Laia (la championne) c’est Jacquet. Et comme Duga, je suis une vraie quiche. Du coup j’ai regardé Raël : Le prophète des extraterrestres à la place du Grand Bleu, j’ai fumé avant de commencer le cours et j’ai rien capté sur le coucou au soleil qu’on a fait pendant la séance de Yoga.
Car oui, toute séance d’apnée commence d’abord par du Yoga.
Perso, je vois le Yoga comme un truc de vegans bobos qui n’arrivent pas à régler leurs problèmes autrement qu’en bouffant des graines de chia et en faisant l’amour avec un arbre. Mais soit, si ça fait partie du package apnée, allons-y.
Bon, pendant la séance, et avec mon fiacre sur le tapis, j’ai pas trop capté les énergies que je devais capté. A un moment, on a fait une position genre « chien pieds », et on s’est relevés pour dire coucou au soleil. J’étais personnellement plus focus à faire un coucou à ma prof, qu’à checker le soleil qui, depuis ma tendre enfance, ne m’a jamais fait de cadeaux (big up au secteur pharmaceutique que j’ai rincé avec la Biaphine). Du coup, en voyant mes partenaires, et même mon JM, tous concentrés, je me suis dit que c’était perdu d’avance pour ma pomme.
Le cours de yoga se termine, apparement nous étions prêts et relaxés pour aller plonger. Personnellement, j’étais toujours autant angoissé par ma partie de Padel perdue une semaine plus tôt avec la JM, mais passons.
On arrive sur le spot d’apnée, et commence le cours théorique relou pendant lequel on t’explique, qu’en gros, à chaque 10m de profondeur, ton poumon perd 50% de sa capacité (ou alors que tu perds 50% d’un bail qui te donne de l’oxygène, je ne sais plus). Pour ne pas froisser la JM, le cours était en anglais. Donc autant vous dire que je n’ai rien capté, si ce n’est que c’est important de « compenser » ses oreilles pour ne pas se faire exploser le tympan. Astuce : tu te pinces le nez et tu pousses comme si tu voulais lâcher un gros loulou. C’est cadeau.
On enfile les combis, on entre dans l’eau et on nage quelques mètres pour trouver le spot parfait. Il faut savoir que ce spot (à Radazul) est réputé dans le monde entier comme étant un spot d’entraînement de ouf : mer calme, et gros pic de 80 mètres de profondeur à 50 mètres au large, donc pas besoin de bateau.
Laia, telle une sirène venue d’un autre monde, va fixer un espèce de gros plomb en profondeur, afin de mettre une corde verticale qui nous permettra de descendre en apnée. Laia est belle, Laia est enjouée, Laia est le poisson rouge que tu n’as jamais réussi à garder plus de 2 mois quand tu étais petit. Mais Laia est intransigeante.
Enfin intransigeante, sauf avec JM. Avec son petit cul moulé dans sa combinaison, ce gros batard faisait des profondeurs à 25 mètres, en toute détente. Il était comme un poisson dans l’eau. Et quand il remontait, il rigolait, et Laila l’applaudissait en mode « wow amazing, you are so good at this! Wowwww ». Euhhhh ça va les gars, on vous dérange pas là ?
À mon tour de plonger. Il faut savoir un truc, je suis une grosse flippette et j’ai des oreilles de lâches. Du coup, je suis parti en trombe dans la descente : je passe un mauvais moment, je ne kiffe pas cette activité, qu’on en finisse rapidement quoi. En remontant à la surface après un dive de 5 mètres, je me fais déboiter la gueule par ma sirène (devenue un GROS THON à ce moment la) qui me rappelle les règles de sécurité et l’importance de descendre lentement.
Mais, malgré ma bonne volonté, je n’ai jamais réussi à dépasser les 8 mètres : soit je flippe de ne plus avoir d’oxygène et de ne plus pouvoir remonter à la surface, soit j’ai les oreilles qui m’interdisent de continuer pour cause d’explosion imminente du tympan.
Alors, après quelques vaines tentatives, le constat est clair : sortons de l’eau, allumons nous une grosse garrot, ce sport n’est malheureusement pas fait pour moi (comme le sport en général vous allez me dire).
Bravo à JM qui est « Ammaaaaaaziinnnnnngggggg » (batard), bravo à Laia qui est la sirène que nous avons toujours rêvé, et bravo à vous d’être arrivés jusque là dans votre lecture.
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Bisous les frerots <3
GROJÉ
tenerife1234
LB
tenerife1234